en tete
Les extraits qui vous sont présentés ici ne sont pas tous exempts de fautes. Ils datent d'une pré-correction.


Extrait du chapitre 11
 
[...]
- Voilà comment toute l'histoire a commencé... Un sombre jour, un chevalier arriva dans notre humble hameau. Croyez-moi, aujourd'hui il est bien plus luxueux qu'à cette époque là ! Je n'étais qu'un tout petit enfant et les seules choses dont je me souviennent se sont les cris et les pleurs de ma mère puis un liquide tiède m'éclaboussant puis ce même chevalier se dressant entre moi et cette immondice ! La créature m'aurait certainement coupé en deux sans l'intervention du chevalier qui avait fait rempart de son corps pour me préserver. Nous pensâmes tous que le liquide visqueux qui m'avait recouvert était son sang à lui mais en réalité il s'agissait de celui de la créature. Il avait eut le temps de poser pied à terre dégainer son épée s'interposer entre la créature et moi et de lui couper les deux bras ! Et tout cela en un clin d'œil ! Ton ancêtre, mon ami, était un homme vraiment à part ! Mais la créature commençait déjà à régénérer ses membres tranchés et c'est alors que le fils du Dragon sorti cet appareillage, dit-il en sortant de dessous de l'autel, une sorte d'emblème en forme de soleil, qu'il appliqua sur le cœur du monstre ce qui l'immobilisa. Et en une fraction de seconde, la tête de la créature roulait au sol, sans qu'aucune goutte de sang ne s'écoule de la plaie.
Cet appareil, Marcelin le connaissait très bien, c'était François qui l'avait ramené d'un voyage en orient. «Illuminacíon Del Sol», tel est son nom, est un artefact très ancien d'origine asiatique servant à maitriser les vampires. Il se présente sous l'aspect d'un soleil céphalique à huit rayons plus une broche à l'arrière de ce dernier. Il faut le placer au niveau du cœur de la créature, la broche s'y plante alors et les huit rayons se replient aussi et se plantent à leur tour autour du palpitant, l'entourant et le serrant, rendant impossible l'extraction de l'arme par la créature elle-même ou encore de désactiver l'appareillage sans tuer le Nocturny.
Pour le désactiver il faut utiliser une clé spéciale qu'il faut tourner de droite à gauche sinon dans le sens contraire, les "rayons" serrent le cœur le broyant et tuant le Nocturny.
- Voulez-vous récupérer cet appareillage ? Interrogea alors le Pope.
- Non, gardez-le il vous sera peut être utile et puis je vois que vous vous en servez comme d'un reliquaire donc non, gardez-le mais rappelez-vous que l'homme qui l'a utilisé n'est jamais rentré chez lui.
- Bien sûr ! Mais en fait, quel est votre motif de visite ?
- Oh oui, c'est vrai, je voulais savoir ce qui était arrivé à mon aïeul ainsi que ce que mon père a vécu ici avec la Garduna pour revenir complètement changé !
- Votre aïeul est resté parmi nous... Et votre père... Ce qu'il a vécu et vu aussi ont certainement dû le traumatiser.
- Mais dites-moi pourquoi mon aïeul est resté ici ?
 
Une voix se fit alors entendre :
- Je suis resté ici car je n'étais plus aussi sûr de moi...
Marcelin ce retourna et fit alors face à un homme de noble stature, aux traits du visage secs et bien dessinés. Son nez, petit mais en « trompette », ses pommettes seyantes ne pouvaient tromper personne. Les longs cheveux emmêlés et sales ainsi que la crasse sur le visage faisaient douter Marcelin mais un autre signe physique, prouvait qu'il était bien qui il prétendait être : ses yeux gris... Ce signe distinctif unique des Marat !
- C'est bien vous, François ?
- Oui et non... Aujourd'hui l'on me nomme Francis... [...]

Extrait du chapitre 13
 
[...] En silence, il balaya du regard la scène du carnage. Simultanément, il ressentit une vague de frustration et de colère monter du plus profond de son êtres. Car cette scène de crime particulière avait quand même quelque chose d'étrange - d'étrange et même de dérangeant. Il ressentait une curieuse forme de détachement. D'une certaine manière, ce drame était presque trop incongru. Il avait l'impression d'être planté à l'extérieur d'un grand chapiteau, comme si une scène accessoire insolite distrayait son attention du spectacle principal. Pire : d'une manière inquiétante - et à son grand déplaisir -, il était presque heureux d'éprouver cette sensation : des humains tuant d'autres humains c'était bien plus normal que les homicides de Central Park.
En sa qualité de grand chevalier de l'Ordre en mission mandaté par le Pape lui-même, il avait eu la conviction que le raid finirait par lui incomber dès qu'il avait reçu l'appel car bien que cela semblait être l'œuvre d'êtres humains, l'odeur qui se dégageait de la scène du crime contredisait cette théorie tout comme la sauvagerie mise en œuvre pour ce « simple casse ».
 
Pour Frédéric, il y avait beaucoup de choses qui n'allaient pas dans ce monde - la mort de son père alors qu'il n'avait que sept ans en était une preuve douloureuse - et il voulait contribuer à faire du monde un endroit meilleur, au moins pour les autres, à défaut de l'être pour lui-même. C'était devenu une obsession le jour où, il avait affronté un démon asiatique s'attaquant à des femmes et des enfants, un Oni. Il s'était alors confronté au mal personnifié. Aussi avait-il immédiatement ressenti un besoin pressant de mieux le comprendre s'il voulait contribuer à le combattre.
 
Son premier projet ne fonctionna pas aussi bien qu'il l'avait espéré. Il combattait seul alors et il tenta de s'allier un puissant nécromant du bélier. Mais il dû se... séparer du dit-sorcier.
Une rencontre fortuite dans une boutique de livres d'occasion avait réorienté sa voie, cette fois pour de bon. Un Cardinal avait reconnu en lui le petit garçon qui suivait le « grand Jean Marat » et avait été trop content de lui parler de l'Ordre et de l'encourager à les contacter... Ce que le jeune idéaliste avait fait dès qu'il fut rentré chez lui. À dire vrai, sa mère n'était guère ravi à l'idée que son fils suive les traces de son défunt père. Mais Frédéric savait que c'était une bonne chose pour lui.
 
Pour effectuer sa période de chevalier débutant, il avait été affecté à une équipe d'exterminateurs de lupus. Là, il consigna dans des carnets toutes les façons de tuer ces créatures ou du moins de les libérer de leur malédiction. Cela faisait à peine un an qu'il était là quand, le 26 février 1953, tout bascula. Ce jour-là, une unité de Lupus et de Nocturny attaqua une division secrète de l'Ordre en Espagne. Plus d'une centaine de membres avait été massacré dont la plupart étaient des civils innocents et ne représentants aucun danger pour les créatures de la nuit. Mais leur objectif était la chambre forte, là où étaient stockées toutes les données relatives aux méthodes de combats de leurs espèces.
 
Même si l'attaque avait échoué, elle avait représenté une sérieuse alerte. Elle démontrait notamment qu'un petit groupe d'individus disparates - pratiquement incompatible d'humeur et de nature -, avec très peu d'argent ou de ressources, pouvait produire des dommages phénoménaux. L'Ordre s'était hâté de réorganiser ses moyens et dispositifs pour faire face à cette nouvelle menace.
Ainsi, moins d'un an après avoir rejoint l'Ordre, Frédéric s'était vu ordonné « Grand Chevalier de l'Ordre et Protecteur du Saint Siège ». Depuis longtemps, cette fonction avait la réputation d'être la pire de toute au sein de l'organisation et pourtant c'était le poste dont rêvaient la quasi-totalité des nouveaux - et naïfs - agents de l'Ordre. Frédéric faisait partie de ces derniers quand il avait été affecté au Cercle Impérial. Aujourd'hui, il n'était plus nouveau... ni naïf. [...]
 
Extrait du chapitre 19
 
[...] Les semaines sont passées. Et nous voilà arrivé à la période de Noël. Les rues de New-York sont pleines de gros bonshommes tout de rouge vêtus, possédant une clochette qu'ils font allégrement tinter. En poussant de fort « oh, oh, oh ! Joyeux Noël ! »
- ... Et donc comme je te le disais, les gens sont d'une inconscience pas possible ! nous sommes, certes, la veille de Noël mais il ne faut pas oublier qu'une bande de meurtriers quasi-surnaturels, voir surnaturels, tuent des marginaux ! Même si, il est vrai que depuis quelques semaines, ce n'est plus le cas... Et les gens qui se mettent à fraterniser avec des aliens. Il parait même que Clara est en réalité une mante religieuse qui bouffe les mecs avec lesquels elle baise...
- Hein, quoi ? Je... Pardon John, tu disais ?
- Putain, Emma, je sais que la visite d'Henry et son interrogatoire t'ont... chamboulé ! Mais de là à ne pas m'écouter te parler d'une enquête spéciale, c'est quand même grave !
 
Mais Emma ne pouvais pas tout lui avouer... Elle ne pouvait pas lui dire qu'elle avait fréquenté un vampire qui s'était fichu d'elle après l'avoir sauté, ni que l'homme grâce auquel elle vivait toujours, était mort dans d'étranges circonstances et encore moins que l'enquête d'Henry était motivée aussi par une colère refoulée dû aux « lapins » que la blonde lui avait posé...
- Ecoute-moi, reprit-il, toute la brigade est derrière toi et te soutient et même le commissaire Sanchez est là ! Tu es importante pour l'unité des enquêtes spéciales donc tu ne risques pas grand-chose ! Dis à Henry simplement comment s'appelle le mec à qui tu as demandé de protéger Clara ! Et basta, après il t'emmerdera plus !
Mais Emma se demandait comment faire pour dire que l'homme avec qui elle avait, en quelques sortes, pactisait était un être surpuissant, quasi-divin, âgé de plusieurs décennies et qui était tombé sous les balles, à priori, de policiers quelques jours à peine après avoir sauvé la vie de Clara et tout ça sans s'inculper plus encore ?
- Merci, c'est gentil à toi et à tous les membres de la brigade... Je verrais ce que je ferais mais en tous les cas, merci pour tes conseils, partenaire !
- Mais je t'en prie partenaire. Répondit-elle d'un ton caustique. Mais... et toi, dit-elle malicieusement, comment ça avance avec Clara ?
- Quoi ? Comment ? Tu sais pour Clara et moi ? dit-il interloqué.
- Non, je ne le savais pas mais tu m'as confirmé, à l'instant, ce que je soupçonnais ! répondit-elle amusée.
- Moko ! j'ai étais piégé !
- Moko ? Mais normalement on dit « damned » !
- Oui mais en fait je suis une super série sur le net : « Moko les maitres de l'équilibre » et ils disent « moko » et non pas damned !
- Tu m'exaspère parfois John ! Tu es adorable mais exaspérant ! Je plains cette pauvre Clara ! Suite à quoi les deux inspecteurs éclatèrent de rire. [...]

 
 



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